Naïm Timsah-Mosescrédits; ava. by astre défunt, gif. by shinee satellite — identité et caractère —
tw ; Elitisme, douleur physique, violence graphique, pulsions meurtrières, mort en couche, abandon parental, guerre inter-coventusinformations identité — Prénom à l'étonnante douceur, prône délicatesse et gentillesse, signification bancale, assemblage de lettre ne s'est jamais autant planté –
((Naïm)) Animal plus respecté encore que les Dieux, créature sacrée et chérie, symbole d'une intraçable lignée, a finit par leur offrir son nom, possession marquée, sera à jamais le fils du crocodile –
((Timsah)) Enfant des reptiles, l'hypothétique affiliation avec Sobek avait glacé le sang des mortels, a suivit la trace de ses ancêtres, s'est accaparé le patronyme de ce prophète sauvé des eaux, vulgaire humain s'étant fait voix d'un Faux Dieu, répandant ses soit disant commandements –
((Moses)) L'identité faite pour inspirée peur et détresse dans les cœurs mortels, ne manque pas une occasion de faire valoir sa supériorité, devenu extension de leurs ridicules divinités actuelles comme passées.
naissance — Un cri avait déchiré la nuit, réveillant quelques sorciers égyptiens. Le môme né dans un macabre silence avait, en une fraction de seconde, brisé le cœur d'un amoureux transis. Homme hurlant de douleur avait quitté la maison en rampant, ne supportant pas de voir son aimée partir les pieds devant. Fatale naissance, enfant de malchance –
((26 juillet 1994, Tahout-Nefer, Egypte)) origines — L'corps irrigué par un liquide carmin porteur d'un antique héritage, descendant d'une longue lignée bénie par les Dieux, une famille maternelle installée au Moyen-Orient depuis des temps immémoriaux. Naïm, il en a entendu des histoires censées glorifier ses ancêtres, fabulations supposées rendre sa maison plus noble qu'elle ne l'est déjà, affiliation mystique avec les crocodiliens gardiens des eaux. Dans son sang se mêle au torrent du Nil quelques grains de poussière, héritage d'un père venu d'Europe, homme manipulateur, voleur de richesse et de talent. Brassage génétique au cours duquel c'est perdu un fragment de francophonie –
((Egyptien, Anglais, Belge)) coventus — La foi qui n'a jamais été sujette à questionnement, a suivit le divin maternel sans même jeter un regard à celui de son géniteur. Dévoué au dieu colère, ne jure que par le grondement de son tonnerre –
((Amjhir)) Passé de simple membre à apprenti depuis qu'un rat de bibliothèque lui a porté son intérêt. Compense le manque d'audace du collectionneur, véritable aventurier du détonant duo –
((Merlebleu)) occupation — Explorateur, sillonne villes et pays à la recherche d'exceptionnels ouvrages. S'extasie devant des bouts de papiers jaunis, s'évertue à en reconstituer d'autres cramés ou imbibés. Vendeur, refourgue les plus beaux et rares exemplaires à des âmes
infortunées. Assistant, en cours d'apprentissage, seconde le quarantenaire, vieil habitué de la réserve –
((Apprenti Gourra)) statut civil — Engagé, la vie à deux parasitée par un cercle d'amis trop grand, trop envahissant et par une carrière trop chronophage, trop exigeante. Amour épistolaire, déversé dans un milliers de letrailles, parcourt le monde tandis qu'elle se languit de sa présence, attendant désespérément que leur heure vienne. Uni à la seconde plus belle personne que les Dieux aient façonné. S'essaie partenaire dévoué depuis qu'il a glissé à son doigt une bague faite d'or et d'émeraudes. Monstre d'égoïsme et d'isolement, prend plaisir à la voir s'extasier face à sa noirceur, à la sentir frémir à l'entente de ses sanguinolentes complaintes –
((Fiancé à Divna)) orientation sexuelle — Sexualité épanouie, à l'évidente simplicité. Les corps se confondent et se fondent. Attiré par tout ce qui vit et se meut –
((Pansexuel)) familier — L'âme partagée avec l'asymbiotique créature à l'orée de l'âge adulte, a laissé son sang perlé et rejoindre le fond du Nil, a vu surgir des eaux le monstre fait d'écailles et de crocs. L'apparition de l'animal applaudit par son grand-père, s'est vu, comme tout les hommes de sa famille, être gracié par un représentant de la famille des crocodiliens –
((Crocodile du Nil)) Le prénom qui s'est fait évidence pour le rat de bibliothèque, animal à la divine violence immédiatement rattaché au père du sadisme, regard cruel en écho aux écrits lubriques. Marquis des flots –
((Sade)) magie — Rotules usées, chaque mouvement suivi d'un sinistre craquement, s'estime chanceux si sa peau ne se pare pas de bleu, veines éclatent et muscles lâchent. Serait, à en croire quelques idiots, malmené par un ossikinesiste à l'honneur bafoué, aurait charmé le mauvais bougre –
((Fulgurokinesis)) Sorcier déterminé, s'est tué à la tâche pour prouver au monde, et surtout aux médisants qu'il n'est ni diminué, ni inapte. Que même avec son corps en vrac, il les surpasse –
((Quatrième temps))V I O L E N T D E L I G H TMy life is aesthetic, yours is fucking patheticHomme raffiné, amateur de luxe, mène une vie d'opulence et d'excès. ⸸ Bon garçon, poli, galant et bien élevé, apparemment bien sous tout rapport. ⸸ Le regard hautain mais luisant d'intelligence ⸸ Frappante éloquence ⸸ Homme à la cervelle d'or ⸸ Cervelle pragmatique, bouche sarcastique ⸸ L'attitude pleine d'arrogance ⸸ Bend the knee ⸸ Dévorante cupidité ⸸ Dieu fait homme ⸸ Orgueil et préjugés ⸸ Le visage clos, semble doté d'une patience infinie, capable d'attendre des lustres que ses plans aboutissent ⸸ Impulsivité péniblement masquée, animal colérique, mué par ses bas instincts ⸸ Chaos Bringer ⸸ Babines étirées en un sourire sadique, véritable bourreau se nourrit de la douleur d'autrui, prend plaisir à les faire souffrir autant, si ce n'est plus, que lui ⸸ Vicieux manipulateur, se joue des sentiments et des faux-semblant, prétendre être ton plus proche ami pour mieux te poignarder ⸸ Tigre d'encre échappé du Livre de La Jungle ⸸ Être solitaire, renfermé sur lui-même ⸸ Lutte avec acharnement contre un ennemi qu'il est le seul à voir ⸸ Not like them and can't pretend ⸸ Victime d'un farceur enchanteur ⸸ Individu borné, s'acharne, se nique la santé et la raison ⸸ Don Quichotte
C U T Y O U R T H R O A T — idéologie et rumeurs —idéologie Idées sanglantes et propos cinglant, Naïm est homme à se repaitre du chaos ambiant. La seconde race jugée si insignifiante qu'elle ne mérite même plus son méprit. L'humanité devenue vermine à éradiquer. Ne trouvera le repos que lorsque les erreurs de Dieux auront été corrigé et le monde débarrassé de ces raclures de bidet. Se rêve dépeceur de rats morts –
((Radical)) A la tête pleine et le cerveau en constante ébullition, les bienfaits de la littérature détournés, visionnaire, met en place des plans que les membres de l'Assemblée ont intérêt à suivre, s'ils tiennent à goûter à cette liberté privée. Dessine les fondations de son futur royaume –
((Architecte de son propre avenir))rumeurs Âme aventurière n'est que peu chez lui, une fiancée à la maison et des amant.e.s dans chaque port —
Le mariage qui ne viendra jamais, les premières fiançailles rompues et les secondes qui semblent battre de l'aile. Ce n'est pas pour rien si sa fiancée découche, préfère vivre avec des Rhiat au cerveau roussi —
Boit comme un trou, cherche à noyer quelque chose, personne sait quoi. Mais si tu veux mon avis, c'type picole tellement qu'ses démons ont dû apprendre à nager —
C'est un incroyable connard, mais ça, tout le monde le sait. —
L'aurait vu des modificateurs de Cethis avant de quitter l'Égypte. Je me demande ce qu'il a bien pu refaire. Tu crois qu'il leur a demandé de le faire grandir ? À sa place, j'aurai demandé à ce qu'ils me refassent les yeux, c'est d'un triste les yeux tombants —
Les Dohva chuchotent, médisent, la ressemblance avec un certain oiseau qui fait débat, le pensent fils du Vautour —
Indubitablement riche, l'argent coule à flot, ne compte pas les liasses jetées par les fenêtres. Certains racontent qu'il est sale, cet argent, plus sale que le caniveau. D'autres affirment qu'il serait empreint de magie, doléance exaucée par un Génie prisonnier âge; 22 géo; Grand Est, France perso; inventé — chronologie et anecdotes —
chronologie
Juillet 1994 — Expirations douloureuses d'un nouveau-né esseulé, abandonné dans son couffin, sera retrouvé qu'au petit matin, affamé, par un grand-père inquiet. Expirations douloureuses d'un homme endeuillé, court comme un dératé dans les rues de la cité sorcière, espère se débarrasser de son image, n'oubliera jamais son corps inanimé, se sait déjà incapable de s'occuper de ce petit sans elle, la seule femme devant laquelle il se voyait déjà plier le genou. ((Dramatique naissance)) Que des salauds ces Amjhir ! Voler des cargaisons de plantes médicinales ? Quelle bande d'égoïstes ! Est-ce qu'ils pensent aux conséquences ? Des personnes pourraient mourir si Orrhun ne parvient pas à se réapprovisionner ! Et ils osent se prétendre innocent ! Alors que tout les indices pointent vers eux !
Mars 2000 — Gamin obéissant, reçoit une éducation bourgeoise, unique petit fils du Grand Timsah, Amjhir influent, grosse tête de Tahout-Nefer. Comprend bien vite qu'il a tout intérêt à haïr les ennemis du vieil homme, se retrouve à cracher les Orrhun du coin, les anglais et sur les fidèles de Dohva d'un pays qu'il ne connaît même pas, sans trop savoir pourquoi. Suit le mouvement sans poser de question. Trop préoccupé par cette montagne de responsabilité qui pèse déjà sur ses si frêles épaules, doit se montrer à la hauteur des attentes, doit être digne du nom de Timsah. ((Accablante enfance)) Le Grand Timsah accuse les Orrhun d'avoir inondé La Bibliothèque, une pathétique vengeance visant à punir Amjhir pour un crime qu'ils n'ont pas commis, selon lui. Il a insulté l'honneur des aquakinesistes depuis aucun partisan du dieu tonnerre n'est le bienvenue dans les officines. Parait que ça fait quelques mois maintenant que les Amjhir se font rafistoler par les Cethis, rafistoler est bien le mot, leurs modificateurs sont loin d'être les meilleurs soigneurs de la cité.
Décembre 2011 — Il gagne en responsabilité le Jeune Timsah, il gagne aussi en vanité et en cruauté. Le poids des attentes assimilé et rejeté, sait déjà qu'il les surpassera. Adolescent travailleur, chargé de l'archivage de documents anciens à La Vieille Tour, structure chancelante, malmenée par le temps et les eaux du fleuve, antique coffre-fort, renferme les biens les plus précieux d'Amjhir. Naïm, il ne voit que par ces pages jaunît, détentrice d'insoutenables secrets, il se consacre corps et âme à ce poste chérit. Jeune asocial ne voit pas d'intérêt aux sorties, aux amis et aux conquêtes. ((Charmante adolescence)) Orrhun n'est fait que de lâches ! Ils ont trop peur pour nous attaquer alors ils s'en prennent à nos alliés. Ils ont toujours jalousé nos bonnes relations avec les Cethis ! Et voilà qu'ils les poussent à quitter Tahout-Nefer ! Il paraît qu'ils ont longé le Nil et ont trouvé refuge à Karnak, un ancien temple aux abords de Luxor.
Avril 2014 — Souvenirs brouillés. Se remémore l'effervescence qui agitait la ville ce matin-là, se rappelle avoir senti l'odeur du chocolat frais, se souvient avoir entendu les enfants hurler de joie, comme chaque année. Le jour du Renouveau impatiemment attendu, moment sacré célébrant la grandeur de Navnah et de son œuvre, unique instant où toutes les rancœurs étaient supposée être mises de côté, les chamailleries entre coventus cessées pour que tous puissent profiter des festivités. Se remémore le bruit de l'eau s'engouffrant par toutes les issues, se rappelle avoir entendu le bois craqué, se souvient être tombé, a traversé le plancher. Se remémore des voix étouffés, se rappelle avoir senti un bout de métal glacé posé sur sa joue trempée, se souvient avoir entendu une nuée de râles. (( )) Ça a finalement explosé, c'était prévisible. Mais je ne pensais qu'ils mèneraient une attaque durant Cham El-Nessim, ces Orrhun, ils ne respectent rien. Il ne reste plus rien de La Vieille Tour, c'est presque comme si elle n'avait jamais existé. Elles se comptent sur les doigts d'une main, les personnes qui ont survécu à cette attaque.
Le Grand Timsah est hors de lui, il paraît que son petit-fils y était.
Mai 2014 — Les esprits retrouvés un mois plus tard, s'est réveillé étendu sur une table de métal. N'avait jamais autant senti son corps. L'impression que ses os vont se briser au moindre mouvement, l'impression qu'il va crever à la moindre respiration. On lui a dit qu'il était chanceux, qu'il devrait remercier son familier, que le téméraire crocodile avait boulotté quelques sorciers avant de l'attraper avec toute la délicatesse d'un parent inquiet et de plonger dans le fleuve, qu'il aurait descendu le Nil à la nage, bravant tout les dangers, qu'il se serait battu avec des animaux sauvages, qu'il aurait entreprit une titanesque traversée, uniquement pour le sauver. On lui a dit qu'il était en sécurité, ici, à Karnak. On lui a dit que les Cethis allaient prendre soin de lui, qu'ils allaient le remettre sur pieds, que ce serait long, mais qu'il pourrait reprendre sa vie là où il l'avait laissé. On lui a dit tant de chose qu'il a finit par hurler, par ordonner à ce qu'ils ferment tous leur putains de gueules. Naïm, il a jeté un regard enragé au crocodile demeuré mutique, il aurait voulu que ce soit lui qui ouvre sa gueule, que ce soit lui qui lui narre cette histoire, que ce soit lui qui le rassure, mais Sade, il ne lui a plus parlé depuis l'attaque. Reptile éborgné aux écailles raillées, griffées et perforées, lorsqu'elles ne sont pas manquantes, en bave certainement autant que lui. ((Chanceux survivants)) Les familles des défunts réclament vengeance. Amjhir fomente une contre-attaque. Si les choses ne s'apaisent pas, il ne fera bientôt plus bon vivre à la cité. Moi qui pensait que certains parents se plantaient en forçant leurs enfants à quitter le pays pour aller étudier ailleurs, je crois qu'on devrait aussi faire nos valises.
Avril 2015 — Un an. Un an de soin et de rééducation. Première année de perpétuelle douleur, serre les dents à s'en faire saigner lèvres et joues. Un gamin lui a offert un œuf en chocolat, lui souhaitant une belle vie en dehors de Karnak, un joyeux renouveau. Fête à la con. Rêve d'enfoncer l'œuf dans la trachée du mioche, rêve de le voir suffoquer, étouffer par son stupide chocolat. Lui tend un sourire poli et se barre avec le présent. Déambule dans le désert, marche sans savoir où aller. ((Douloureux rétablissement))
Août 2016 — Sillonne le pays, observe humains et sorciers, les assimilent bien vite à ces bêtes sauvages qui passent leur temps à s'entre-dévorer. 22 ans, les traits tirés, les rotules usées et déjà la corde au cou. A reçu une letraille du Grand Timsah, s'est bouffé ses mots emplis de déception en pleine face. L'vieux avoue préféré le savoir mort qu'inutile, rendu obsolète par les handicapantes douleurs, il n'est plus bon à rien, si ce n'est à être marié. Devra perpétué la lignée, ne peut plus qu'espérer avoir un fils. La dulcinée qui l'attend à l'autre bout du monde, aristocrate égyptienne ayant quitté sa terre natale pour les verts pâturages gallois. ((Pathétique voyageur))
Début 2017 — Ses pas l'ont portés loin de l'Afrique, parcourt l'Europe avant de se résigner à rejoindre l'île, déjà maudite. Bref passage en Serbie, entend parler d'un village rasé de la carte, élan de curiosité pour les sorciers locaux et leurs sombres manigances. S’intéresse à une lignée que certaines disent liée aux dragons, en rencontre la plus jeune représentante, blondasse écervelée, poupée de porcelaine émerveillée devant le moindre caillou, inintéressante cruche a le culot de le battre au poker, rêve de la scalper et d'envoyer sa tignasse ensanglantée aux crétins qui l'ont enfantée. ((Horripilante rencontre))
Mi 2017 — Arrivée à la Communauté, se rapproche des Amjhir locaux avant même de rencontré sa fameuse fiancée. Ne lui portera même pas assez d'attention pour la haïr. Comprend bien vite, qu'elle aussi, subit la pression d'un parent resté au pays. Naïm, il ronge son frein, frustré par ce retour à zéro, se doit de tout rebâtir, se doit de faire plus qu'exceller. ((Déstabilisante nouvelle vie)) Dis voir, ce type, il te rappelle pas quelqu'un ? J'ai vu le vautour lui tourné autour. A ta place, j'éviterai de m'en approcher.
2018 — Elle l'a retrouvé, la blondasse, la poupée, la cruche. Elle s'est pendue à son bras et a déblatérer pendant deux bonnes heures des futilités dont il n'avait cure. Elle lui a tenu la jambe pendant une année, lui a raconté ses «palpitantes» péripéties. Elle s'est insurgée en découvrant qu'il était fiancé, et lui, il a levé les yeux au ciel, blasé. Elle a foutu le feu à la voiture de sa future moitié, est revenue la bouche en cœur, fière de son méfait. Et lui, il s'est mit à rire, pour la première fois depuis des années. La promise abandonnée, la blondasse courtisée. ((Déstabilisant chaos))
2019 — Personnalité opposée, pas vraiment vouée à travailler ensemble. A pourtant été approché par un Gourra en recherche d'apprenti. Se sont acclimaté, accommodé des défauts de l'autre, les concessions faites pour le bien de leur collaboration. ((Enrichissante dualité))
Avril 2020 — Princesse aux cheveux d'or devenu symbole vivant de son renouveau. Proposition faite durant le jour méprisé. Un resplendissant sourire et un vibrant oui en réponse à son shabka tendu, somptueux bijou offert en gage de fiançailles, unique tradition qu'il se voyait bien suivre. A glissé à ses mains des morceaux d'or et des pierres, magnifique ornement. Exhibe sans se priver sa gracieuse fiancée, brise les vies des imprudents qui oseraient la traiter de blondasse, de cruche ou de poupée. ((Enivrante proposition))
anecdotes Serre désespérément le pommeau d'or et d'émaux, serre à s'en faire blanchir les phalanges, serre jusqu'à en avoir mal. Corps crispé uniquement soutenu par un maudit bâton. Muscles éreintés traversés par une insoutenable douleur, il a trop forcé Naïm, n'a pas su reconnaître ses limites. Pathétique divinité, la faiblesse uniquement acceptée dans le confort de leur maison. Longe les murs, s'appuie de tout son poids sur une canne poussiéreuse, bijoux d'orfèvrerie ne voit que rarement la lumière du jour, uniquement éclairée par le sourire à l'ennuyante splendeur de son éclat de soleil. — Un "Habibi" lâché toutes les trois phrases. Surnom supposé être donné uniquement aux êtres aimés et aux amis, Naïm en abuse, l'offrant au moindre de ses interlocuteurs. Marque d'une affection feinte, outil de manipulation parmi tant d'autre, lui évite surtout de retenir les prénoms de tous ces êtres insignifiants qui croisent sa route. — Tradition ancestrale devenue routine vespérale. Les nuits brodées d'infusions et d'odorante fumée. Fait ronronner son narguilé, affalé dans un large fauteuil. Grincement osseux se mêlent aux crépitement du charbon. Se vide l'esprit en s'emplissant le gosier de thé et les poumons de tabac. — Importante éducation artistique, s'est abimé la pulpe des doigts sur les cordes d'un oud et les touches d'un piano. Mélomaniaque, la musique considérée comme sacrée, s'insurge dès qu'un crétin la bafoue. A comme des envies des meurtres dès qu'il entend une fausse note. — Avait le dessin en passion, a abandonné l'idée de griffonner depuis que les lignes ne savent plus restées droites, depuis que le crayon refuse d'épouser ses doigts, depuis que ses mains se tordent de douleur. — Les valises pleines de bibelots, ramène à sa belle des souvenirs dérobés. Lui offre des objets croisés durant un de ces périples à travers le monde, lui narre son histoire, s'étend surtout sur celle de son vol. Les yeux brillants d'attente, il sait que le jeu en vaut la chandelle, il sait que pour cette mauvaise action il sera gracieusement récompensé. Elle frémit toujours face à l'illégalité. — Penchant joueur, a tendance à parier sur tout et sur rien. Mise des sommes qui n'ont ni queue ni tête. Rafle souvent le tout. Le poker qui a prit dans son cœur une place toute particulière. Mauvais perdant, voit rouge dès que la chance tourne.