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▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance.

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coventus de rhiatAdán Dávalos

arón pipercrédits; ava. by letsheresy, gif by andrelamoglia

[ Adán’s soundtrack ]

— identité et caractère —

tw ; abandon paternel, violence, sang, alcool, drogue, sexe, langage grossier, mention de misogynie, mention de décès de la figure paternelle, mention de maladie (tragédie), mention de manipulation mentale (pouvoir)


informationsidentité — Être solaire à la peau légèrement halée, l’incandescence de l’astre de Phébus brûle dans ses veines et se manifeste au travers de son identité. Il a Adán pour prénom, version espagnole du prénom universel « Adam », le premier des Hommes, octroyé par sa mère pour cet unique fils. Le patronyme roule sur la langue et siffle entre les lippes, prononcé avec fierté; Dávalos Guevara, les deux noms de famille maternels en l’absence de paternité. Il est le symbole d’un héritage chéri, un noyau central indispensable à sa vie, véritable forteresse intime dans laquelle se réfugier lors des coups durs. Dans ce clan de sorciers nomades, les liens du cœur sont indéfectibles. Leurs multiples vies sur les routes ont forgé la réputation de cette communauté de gitans espagnols appelée l’Akelarre, dressant l’entraide, l’ouverture d’esprit et la pugnacité en étendards. Ils vénèrent principalement Isneih, Dieu de la Terre et du Repos, saint patron des voyageurs égarés.
naissance — Le quidam n’est pas né au sein de la Communauté et ne l’a rejoint que bien des années plus tard. Il pousse son premier cri le 16 juin 1996 sur les terres espagnoles, dans la ville sorcière de Zugarramurdi, où le groupuscule s’était arrêté à quelques lieues de là. Il a connu vingt-six étés.
origines — Le jeune sorcier n’a jamais connu que sa mère, le pater n’ayant jamais été dans le tableau. Il le sait d’origine allemande, ne l’a jamais rencontré et ne le verra probablement jamais. Ses parents ont eu une brève histoire d’amour au passage de sa mère en Allemagne avant que cette dernière ne reparte sur les routes. Issue d’une famille de nomades, la madone est d’origine espagnole.
coventus — Au sein de l’Akelarre, chacun des membres, même s’ils n’y sont pas tous affiliés, a un lien particulier avec Isneih, Dieu de la Terre et du Repos, saint patron des voyageurs égarés. Adán, lui, s’il le respecte, ne s’est jamais réellement senti proche de cette déité, lui préférant Rhiat, pour sa mère l’ayant éduqué dans la foi de ce dernier. À son arrivée au sein de la Communauté en compagnie de ses deux acolytes idolâtrés se faisant Mars et Vénus de son monde, Adán rejoint naturellement le Coventus de Rhiat, où il s’y fait Lyra, mettant à profit ses talents de mécanicien et participant lui-même aux courses face à un Val et une Luz enflammés par la compétition.
occupation — Aussi loin que ses souvenirs remontent, El Principito a toujours été entouré de voitures. À vivre sur les routes, d’une mère passionnée de mécanique, il a très vite développé à son tour un intérêt pour la chose. Aux côtés de la madone, le jeune sorcier a fait ses armes en la matière, débrouillard et manuel. Elle lui a transmis son savoir, l’utilisant comme assistant quand elle réparait les bolides de la communauté, de la voiture aux motos en passant par les SUVs et les caravanes. Dès qu’il s’agissait de diagnostiquer et décortiquer un moteur, Adán était là. Aujourd’hui loin des routes, attaché à la Communauté, le jeune homme est mécanicien au garage Fractum Rotam, s’occupant des véhicules de son Coventus et des coureurs d’autres écuries qui viendraient le voir quand il ne brûle pas lui-même l’asphalte comme pilote de Rhiat. En parallèle, il rend aussi quelques services à droite et à gauche contre quelques cambiars, lui qui a bien du mal à rester en place; homme à tout faire, prenant tous les petits boulots possibles et imaginables pour renflouer ses poches, de la livraison de pizzas à la livraison de drogues, en passant par la récupération d’une dette ou l’intimidation, rien n’est jamais trop pour lui. Enfin, ayant baigné très tôt dans la violence des rues, le quidam s’est pris de passion pour la boxe. De fil en aiguille, il s’est fait un petit nom dans les bas-fonds d’Allanolstryd comme combattant de rue où combats illégaux battent leur plein, Luz veillant généralement à panser ses plaies (et lui en coller une autre au passage pour avoir été imprudent).
statut civil — Les deux astres de son univers gravitent autour de lui, Mars et Vénus, Val et Luz. L’as, le valet et la reine s’accouplent sous la voûte éthérée. Chaque segment de ce triangle est lié, et rien ni personne ne pourrait défaire cet amarrage des cœurs par trois. L’affaire est-elle publique ? Les amoureux n’en ont cure et vivent leur passion comme ils l’entendent.
orientation sexuelle — La question ne s’est jamais posée, lui qui vit sa vie sans se soucier des conventions sociales établies, pansexuel assumé. Qu’importe le genre, ses mains se sont baladées sur des corps naissant dans les choux et d’autres dans les roses. Elles n’ont cependant caressé aucune autre peau que celles de Mars et de Vénus depuis leur rencontre. L’amitié s’est mue en un amour sincère, en des corps brûlant de passion sous les regards entendus d’un trio infernal.
familier — Au sein de l’Akelarre, la cérémonie de connexion avec le familier est un rituel important de la vie d’un jeune sorcier. Dès les premiers signes de magie chez les enfants, ces derniers sont très rapidement suivis par des créatures quadrupèdes. On leur apprend à accepter et ne pas craindre ces êtres à la forme horrifique. Passé le dixième anniversaire du sorcier, on le considère prêt à s’unir au familier qui prendra une forme animale et le suivra tout au long de sa vie. Le rituel se déroule généralement en pleine forêt ou dans une grotte, purifiée en amont par une des prêtresses d’Isneih de la communauté — les femmes ayant une place très importante dans l’Akelarre — et consiste en un échange de sang entre le sorcier et le familier. Il est à noter que chez ces sorciers nomades, perdre son familier est une tragédie pire que la mort. Le familier d’Adán est un Saïmiri commun (Saimiri sciureus), aussi appelé singe-écureuil. Extrêmement rapides et agiles, les saïmiri sont connus pour piquer des pointes de vitesse lorsqu’ils évoluent dans les arbres. Luttes, empoignades, courses poursuites et esquives favorisent leur développement physique et psychologique. Ils ont une curiosité si développée qu’il leur est parfois difficile de ne pas se laisser distraire — un simple oiseau perché dans un arbre suffit à les stopper et à le fixer longuement. Aiguo (♂) est définitivement le reflet animal d’Adán, pour Luz et Val les regardent en levant les yeux au ciel quand ils sont particulièrement dissipés — ou carrément brain dead.
magie — Si l’Akelarre vénère principalement Isneih, les autres déités ne sont pas reniées et chaque croyance est acceptée au sein de la communauté. La mère d’Adán l’a ainsi élevé dans la foi de Rhiat, et, tout comme elle, les premiers dons de la florakinésie lui sont apparus dans son enfance. Garçonnet particulièrement sensible, il est rapidement devenu évident pour la madone que son fils ait un lien particulier avec cet aspect de sa magie. Si aujourd’hui Adán l’emploie et l’endure dans son Troisième temps, il a davantage travaillé ses capacités de contrôle de la lumière et de l’ombre, et d’influence des émotions. S’il est tout à fait capable de contrôler une plante pour la faire grandir, et l’utiliser comme moyen de défense, il est beaucoup plus à l’aise lorsqu’il s’agit pour lui de manipuler l’ombre et la lumière, dont il bénéficie d’un contrôle total. S’agissant des émotions, il peut influencer modérément celles d’autrui. Il s’agit là d’une aptitude qu’il n’utilise jamais sur les gens qu’il aime, en particulier Val et Luz, dont il souhaite conserver l’entière authenticité.

caractère Jaloux, possessif, boudeur, susceptible, sensible, agonistique, bagarreur, intimidant, je-m’en-foutiste, inconventionnel, irrévérencieux, éthéré, loquace, partial, stable, amoureux, loyal, nimbé, rieur, enfantin, oblatif, primesautier, imprudent, casse-couilles, vindicatif, volubile, explosif, solaire, enjoué, passionné, habile, rapide.

— idéologie et rumeurs —


idéologiePour l’Akelarre, la conservation du secret est un élément important de leur culture, le clan cherchant à se fondre dans la masse. Si les folklores gitans, tsiganes et autres gens du voyage font référence à des rituels et des actes de sorcellerie, ce n’est que pour mieux tromper les humains qui, pour la plupart, restent sceptiques. Adán ne s’est jamais réellement posé la question, lui qui préfère suivre le mouvement d’un Val et d’une Luz qui se font port d’attache rassurant. Il est conservateur par éducation et mimétisme, mais aurait tendance à plonger dans le radicalisme si la sécurité des sorciers venaient à être en péril. Il ne fait cependant pas partie de l’assemblée.

rumeurs On le dit pyrotechnicien expérimenté, borderline pyromane, expert en feux d’artifices dans une vie antérieure, sûrement. — Camé au quotidien : c’est forcément la seule explication plausible à son hyperactivité. — “He’s strangely close to these two. Extremely close, even, no?!” — Pour les bien-pensants de la Communauté, les sorciers nomades ne sont pas assez entraînés, le manque d’enseignement en institut doit assurément se faire ressentir. “They are a bit savage, aren’t they?” — Comme tout clan nomade qui se respecte, on les accuse de satanisme et de blasphèmes, ces sauvageons qui ne respectent ni leurs pairs ni les dieux. — Il aurait apparemment planté plus de bagnoles que remporté de courses. Il répondrait que c’est de la faute de Val et Luz. Au final, il est bien meilleur pilote que les autres. — Il aurait une peur bleue de l’eau; un comble quand on sait que leur Reina vénère Haseus. Nager ? Non. S’agripper au cou de Val et hurler ? Oui.


phloâge; la trentaine. géo; france. perso; inventé.


— chronologie et anecdotes —

chronologie

Avant eux — L’Akelarre voit le jour sur le territoire espagnol ensoleillé, sur l’impulsion d’une famille vénérant Isneih. Défenseurs de la terre, prônant un mode de vie différent et un retour aux sources, dans des traditions ancestrales, ils s’exilent, préfèrent la route aux espaces cloisonnés. D’abord restant dans les confins de la méditerranée, la famille s’agrandit rapidement, bientôt rejointe par d’autres sorciers et sorcières en quête de liberté. Les mariages tissent de nouveaux liens, enfantent de nouvelles générations. Au fil du temps, l’Akelarre prend de l’ampleur, trop d’ampleur. Eux qui se veulent aussi défenseurs d’une idéologie conservatrice basée sur le secret et sa protection, des dissidents s’insurgent pourtant et un courant de pensée mutin naît bientôt en son sein. Leur tempérament de feu et leurs frasques leur attirent nombre d’ennuis, jusqu’à ce que la décision soit prise, pour le bien commun, de dissoudre officiellement l’Akelarre. Avec cette débâcle, disparaît l’espoir d’une liberté retrouvée, pour certains. La plupart des familles se séparent; certaines reprennent la route, d’autres s’installent en hameaux. Seules six d’entre elles décident de faire face ensemble à l’avenir, secrètement, reprenant le flambeau de convictions saines, basées sur l’espoir, l’entraide et le partage. L’Akelarre se réorganise dans l’ombre; les femmes y prennent une importance primordiale, une grande prêtresse est élue parmi les mères, et accueillir de nouveaux membres est désormais proscrit. Les activités se concentrent sur le vol, le recel et la vente de substances illicites, le plus souvent concoctées à l’arrière des caravanes et vendues dans les villes. Parmi ces six familles, on y compte notamment les Roson, Dávalos et Katalina.
Avant eux — Le père Roson et les mères Dávalos et Katalina, particulièrement proches, concluent un pacte et décident de faire venir au monde leur descendance, au même moment. Les déités étant quelque peu capricieuses, on leur accorde toutefois une progéniture chaque année.
Avant Adán — Les parents Roson Rivera sont les premiers à accueillir un fils, Valente. Privilège de Saarh par son père, l’enfant naît sous une chaude journée d’été. Il se fera Mars de leur univers.
Adán — Marisol Dávalos donne à son tour naissance à un fils, Adán. Le père est quasiment inconnu; pour l’histoire, elle raconte qu’il s’agissait d’une brève mais intense histoire d’amour avec un sorcier allemand. La vérité est tout autre; elle ne le connaissait que très peu et n’avait qu’une idée en tête : procréer. Privilège de Rhiat comme sa mère, l’enfant naît un soir de pleine lune. Il se fera le soleil de leurs jours.
Après Adán — Les parents Katalina accueillent enfin leur progéniture, une fille, Luz. Privilège de Haseus, l’enfant naît sous une pluie torrentielle. Elle se fera Vénus de leur univers. Sa mère, au détour d’un feu improvisé, annoncera avec fierté au père Roson et à la mère Dávalos que Luz briserait le cœur de leurs deux garçons. Valente, Adán et Luz défieront ce qui était normalement écrit.
Enfance — Les premières années de vie sont heureuses. Enfant choyé, particulièrement proche de sa mère, elle le garde auprès de lui autant que faire se peut. Mécanicienne pour la communauté, elle analyse, révise et répare tout type de véhicule, de la moto à la voiture en passant par les SUVs et les caravanes. Rien n’échappe à son œil de lynx et aucun boulon ne saurait résister à ses doigts de fée. Bébé, elle le garde sur elle en écharpe de portage. Bambin, il se promène à quatre pattes autour d’elle, et qu’importe qu’il se salisse les mains. Clés à molette et tournevis remplacent bien vite les hochets et autres jouets conventionnels. La plupart des mères s’arracheraient les cheveux à la vue de ces scènes. Marisol l’aime, le protège et le forme. L’absence d’un père n’y change rien, Adán a bien assez de figures paternelles autour de lui, à commencer par le père Roson et surtout Paco. Les premières bribes de magie se manifestent, des préceptrices lui font l’éducation sorcière akelarrienne, accompagné de son familier à tête décharnée qui le suit comme son ombre, prenant forme simienne aux dix ans du bienheureux. Pour l’Akelarre, le conditionnement précoce des jeunes sorciers est primordial, pour eux qui baignent dans les traditions de la communauté dès leur naissance. Les trois astres entrent en collision, Luz et Adán déjà inséparables, Val le trouble-fête flamboyant responsable de la jalousie féminine lorsqu’il se fait port d’attache de son meilleur ami à elle. Les jeunes gens sont bercés par la route, au gré des itinéraires, le convoi rejoignant momentanément communautés sorcières sur le chemin, les caravanes témoins de leurs premières complicités, leurs premières disputes, leurs premiers émois. Quatre cent coups perpétrés à la nuit, ils s’inscrivent dans la lignée familiale et poussent le bouchon un peu loin, souvent trop loin d’ailleurs. Casse-cous notoires, fauteurs de trouble, ils sèment leur petit chaos, même au sein de leur propre communauté, sous le regard d’un Paco désabusé qui les extirpe des emmerdes coup après coup.
Jeune adolescence — Exit la puberté, le corps se meut, les sentiments s’intensifient, l’âge adulte pointe le bout de son nez. Les frasques adolescentes ne disparaissent pas, bien au contraire, s’amplifient même avec le temps. Elles deviennent plus sérieuses, plus adultes, comme ces corps. L’innocence laissée sur un trottoir, la première cuite qu’on ne voit pas venir, au détour d’un pub irlandais temporairement visité. L’excès regretté un instant, puis bien vite oublié; les sensations fortes d’une vie à deux cents à l’heure exaltent les sens. Adán n’est bien qu’en allant vite, brûlant le compteur et la vie des deux bouts. Il n’a que quatorze ans mais sa mère le met déjà derrière le volant sur des routes éloignées. À la nuit, il s’improvise coureur automobile, Luz sur le siège passager et Val à l’arrière, chauffeur privilégié de la paire se faisant fou du volant, le pied à plat sur la pédale, l’aiguille tressautant jusqu’à son maximum, prête à lâcher, une main déterminée sur le levier de vitesse et aussitôt sur le frein à main si nécessaire. Drifts, courses poursuite, sirènes bleues les chassant, ils n’ont peur de rien et défient l’autorité; rarement se feront-ils prendre, Adán usant des lumières et de l’ombre à leur avantage. Et puis il y a la fois de trop, le larcin de trop : allez à la case station de police, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas deux cents cambiars. Les parents furibonds fustigent les adolescents; comment ont-ils pu être aussi stupides pour se faire prendre ? Le savon passe et repasse, des semaines durant. Pour quelque raison, on évite la prison, mais Luz conserve son cliché de police, accroché avec fierté dans sa minuscule piaule de la caravane familiale. She did make love to the camera. Luz, la Reina de leur univers, qui préside à leur triumvirat infernal et se fait cheffe de groupe naturelle. Pour son quinzième anniversaire, elle décide; ce sera un tatouage pour chacun sur leur fesse droite : l’as de trèfle pour l’as du volant, la reine de cœur pour la belle et l’as de pique pour l’incandescent — qui se transformera finalement en valet de pique sur l’impulsion cachotière de Luz et son rire machiavélique. Poursuite des premiers émois, un Val vengeur et quelque peu éméché offre la beauté d’un baiser passionné à son acolyte Adán sous les yeux ébahis de Luz. S’en suit un jeu d’adolescent stupide, une bouteille qui tournoie, des baisers échangés et des vêtements qui glissent; secret de polichinelle bien gardé d’une première fois à trois, par trois, pour trois. Et trois resteront-ils à jamais.
Adolescence mature — L’évidence ne l’est pas toujours, les sentiments font peur, l’authenticité de cet amour les prend aux tripes et les envoie au tapis. Val est le premier à flancher, s’enfuit, trouve refuge dans les bras d’une autre, probable tentative d’oubli qui sera vaine. Le trio n’est plus, temporairement. Paco se fait témoin de cette chute vertigineuse sans chercher à comprendre l’origine du schisme; il soutient, inexorablement, même quand on ne lui dit rien. Ses tranches d’ananas réconfortent, finissent certes par faire presque vomir d’écœurement au fil des années, mais l’intention touche. Il écoute religieusement, témoin des affres d’une Luz brisée face à un Val convolant dans d’autres draps. Alors quand la Reina prend la tangente à son tour, s’amourachant du premier venu, Paco écoute religieusement, témoin des affres d’un Adán brisé face à une Luz vengeresse. Adán se retrouve ainsi seul, abandonné, sans repère. Et tous les ananas d’un Paco maladroit ne suffisent pas à atténuer cette peine insupportable. Égarée en chemin, enchevêtrée dans une relation à sens unique où son petit coeur d’adolescente s’entiche d’un garçon plus âgé, Luz se laisse faire poupée de chiffon, cible de remarques misogynes, trimballée ça et là par un gougnafier qu’Adán exècre. Ravalant sa fierté et sa propre peine, le jeune homme débarque dans la caravane de Val, pénètre sa piaule sans crier gare et l’extirpe de ses draps partagés. “Luz needs us. I want your ass outside your fucking brothel in five minutes.” Pause. “... without this bitch, needless to say.” Courte trêve permettant sauvetage de Luz, Adán entraîne Val dans les représailles, mouchant un macho qui finira la face en sang étalé sur le bitume, gémissant de douleur. L’affaire est portée à la prêtresse, pour la communauté n’acceptant pas les comportements misogynes; la famille de passage décide de fuir, sous les hurlements sauvages d’une mère Katalina protectrice de sa petite, difficilement retenue par les autres. Luz tente un rapprochement de remerciement, Adán la sermonne un instant. “You don’t need us to protect you, you’re the strongest of us three, Luz. Please wake up.” Alors Luz reprend ses esprits, silencieuse, certainement morte de honte face à tant de vérité, finalement enveloppée dans les bras rassurants de l’être aimé, Adán. Quant à Val, silencieux lui aussi, il subit le courroux à son tour d’un soleil échauffé, las de ces histoires temporaires; la pimbêche voit sa voiture brûlée des mains d’Adán sous le regard rieur de Luz. Le jour d’après, c’est Luz qui tente de noyer la pimbêche sous le regard fier d’Adán. Coups sur coups, à trop subir, la famille de la garce finit par prendre le large elle aussi. Adán et Luz, main dans la main, observent un Val non pas furibond mais soulagé, étrangement. Luz met le coup de grâce en poussant Adán dans les bras de quelqu’un d’autre lors d’une soirée arrosée dans une boîte de nuit du fin fond de l’Allemagne, sous le regard courroucé d’un Val fulminant. L’idiot les rejoindra en pleine nuit pour les étreindre de tout son être, incapable de renoncer à cet amour par trois. Et dans la lueur du matin émergeant, un Val et une Luz endormis, les bras et les jambes entrelacés, sont réveillés par un Adán fanfaron. “It took you long enough, for fuck sake.” Et trois resteront-ils à jamais.
Jeune âge adulte — De nouveau réunis, les trois poursuivent leur route sur le chemin de la petite délinquance, des coups fourrés et des idioties. Les petits casses se meuvent en forçages de coffres bien gardés, dévalisant aussi supérettes et tâchant de revendre leur marchandise illicite sous le manteau dans les ruelles sombres de leurs points de passage. Les aptitudes d’Adán sont salvatrices, lui qui manipule l’ombre et la lumière à sa guise, les aidant assurément dans leur fuite, tandis que leurs familiers tracent devant eux dans des petits cris semblables à des ricanements et des cris de joie. La réalité les rappelle cependant souvent, leur hélant de ne plus foncer autant tête baissée, surtout lorsqu’un Adán et une Luz tâchant de suivre leurs familiers dans un sprint éreintant se figent net à l’entente d’un coup de feu, Val aux abonnés absents, resté en arrière. La peur de la mort de l’être aimé les éventre avant qu’un Val détalant telle une gazelle chassée réapparaisse et les dépasse à la hâte en hurlant. “RUN FOR FUCK SAKE!” Et pour Adán qui continue les courses, c’est aussi l’heure des affrontements de rue, lui qui a la fâcheuse tendance à attirer les ennuis; querelleur dans l’âme, il ne peut s’empêcher de cogner avant de parler sous les regards médusés d’autrui, déclenchant rapidement une bagarre générale d’où Luz et Val doivent l’extirper en le tirant par le colbac. Au fil des années, c’est un Adán féru de boxe qui s’infiltre dans les réseaux de combats illégaux à mesure qu’il parcourt l’Europe avec l’Akelarre. Si sa mère se pose bien des questions quant à son visage tuméfié ou à ses lèvres écorchées, il continue de nier en bloc, prétextant des chutes; Marisol n’est pas idiote : des trois, il n’y a que Val qui ne sait pas tenir sur ses pattes, et son fils a l’habileté d’un singe. Il ment, c’est sûr. Mais elle ne dit rien, elle l’a élevé à la dure, il est devenu un homme capable de faire ses propres choix, aussi idiots soient-ils. Aussi, lorsqu’Adán ne court pas sur les circuits urbains clandestins et ne se bat pas avec des adversaires de rings improvisés, il se fait livreur de veneno de vena, création personnelle d’une Luz business woman, drogue euphorisante. Le monde les observe, remarque les marques d’affection soutenues, s’interrogent. Ces trois-là trament toujours quelque chose. Et trois resteront-ils à jamais.
Âge adulte (ou presque) — Le trio est marqué par la mort du vieux Paco; le bougre a certes bien vécu, mais sa disparition laisse un vide considérable dans le cœur des jeunes adultes. Aussi décident-ils de se tatouer un ananas en son souvenir; Paco’s Gang à jamais gravé dans leur chair. Il s’agit là de leur première réelle peine, bientôt suivie par une seconde. Car bien des années auparavant, lorsque la première tragédie apparaît et touche l’un des membres de la communauté, l’ensemble de l’Akelarre prend la décision d’exiler la victime tout en continuant de lui apporter son soutien. Once akelarrian, forever akelarrian. Mais la sécurité du plus grand nombre prime, alors l’éloignement est un mal nécessaire. L’acte est déchirant, mais l’Akelarre assure un soutien financier, où que la personne soit. Alors, lorsqu’Adán et Luz découvrent avec douleur — littéralement — qu’une tragédie touche également Valente, une décision radicale est prise pour éviter l’évincement, car à trois resteront-ils à jamais. Les brûlures qui lèchent et marquent la peau de la Reina et de l’As sont les souvenirs qu’il leur reste de cette nuit où, allongés comme à leur habitude sur le toit de la caravane des Katalina, une Luz au regard envieux observe un Adán et un Val dans un échange passionné, lorsque ce dernier semble peu à peu devenir incandescent, littéralement. Perdu dans les affres du plaisir, Valente ne remarque pas la chose, ses yeux devenant de plus en plus rouges, avant que la tempête ne se déchaîne. Adán fait principalement les frais des coups, tentant de protéger une Luz désemparée. Quand la tornade enflammée passe, sa respiration revenant peu à peu à la normale, le choc a pris possession des lieux. Le silence est bruyant sous le ciel étoilé, et malgré tout l’effort fourni, Adán n’arrive pas à sortir ses habituelles blagues censées détendre l’atmosphère. Leur palpitant se fend lorsqu’Adán et Luz remarquent les sanglots retenus de Val qui, certainement, s’imagine s’exiler sans eux. Alors Luz agrippe son visage et englobe ce monde de ses paumes. Dans un regard entendu avec Adán, elle agit aussitôt; l’instant effacé de la mémoire suffit à leur rendre leur Val. “What are those faces, guys?! Come on, come here, we have unfinished business!” claironne-t-il, salace. L’illusion de son monde est dorénavant contrôlée par ses deux amants au cœur meurtri; faire ça à l’être aimé leur est une peine incommensurable. Alors, lorsque le clan s’arrête non loin de la Communauté, au Pays de Galles, Adán y voit l’opportunité d’un nouveau départ, d’un endroit sûr pour que Luz et lui puissent réfléchir à la suite, pour leur Val. Adán tombant en amour à la vue d’une course automobile organisée par le Coventus de Rhiat, et Luz découvrant qu’un groupuscule semble travailler sur les tragédies, une rapide discussion privée entre eux deux termine de sceller leur pacte : les trois astres s’éloigneront un temps du clan, pour se poser dans la Communauté. Val est rapidement convaincu, sans que ne soit divulguée la raison principale; lui pense simplement qu’ils ont besoin d’un renouveau, et accepte par amour. Le soir venu, Adán et Luz se disent que rien n’est insurmontable tant qu’ils sont tous les trois. Et trois resteront-ils à jamais.

anecdotes Adán est un pleurnicheur; il a la larme facile, s’insurgeant pour des broutilles, souvent considéré drama queen par ses deux amants. — Il est l’as de trèfle de leur univers, symbole de chance, lui qui arrive toujours à s’extirper de situations rocambolesques, notamment au volant d’un bolide. — Si Adán a déjà conduit une moto, il se sent beaucoup plus à l’aise sur quatre roues, voiture sportive de préférence. En arrivant à la Communauté, il a aussi emmené avec lui sa caisse. — Si Luz et Val sont deux dragueurs aux méthodes diamétralement opposées, Adán tâche de rester loin de tout être humain, sauf s’il s’agit de les battre à la course ou les cogner. À ses yeux, personne n’arrive à la cheville de son Mars et de sa Vénus. Gare à celles et ceux qui s’en approchent trop près, d’ailleurs; chasse gardée.
Carmine O'malley
Carmine O'malley
coventus de cethis
INRP
pseudo :
Hecate
pronom irl :
((She/Her))
faceclaim :
Daniel Ricciardo ((zerude sang d'la veine)) cethis pic ((jojo)) signa ((awona))
multifaces :
Crazy Lysandre
▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. E36532f4bee3bd4b3e775bddcfb652074ce6e105
pronom rp :
((He/Him))
coventus :
Honorable Cethis, passion dévorante pour sa déesse favorite.
ideologie :
Radicaliste, pourrait broyer ces humains pour sacrifice à la bien aimée. Aucune haine particulière, mais c'que ces Hommes sont pas les pingouins qui glissent le plus loin aussi.
familier :
Kookaburra prénommée Panique avec amour certain, oiseau dont le chant ressemble à un rire moqueur, parfait pour le sorcier au sourire éclairant son visage. Oiseau qui n'hésite pas à se repaître de sa propre espèce, parfait pour le sorcier carnassier éclairant son fanatisme.
occupation :
Propriétaire d'une friperie/salon divinatoire au bordel monstrueux, des livres qui s'empilent sur des chemises fluorescentes, des chaussures ayant perdus jumelles, de la vaisselles dans des chapeaux difformes, c'que même les propriétaires voulaient plus d'ces vêtements hideux, et pourtant ça se bouscule à la porte pour connaître son avenir, macabre décision.
coeur :
“I will not have you without the darkness that hides within you. I will not let you have me without the madness that makes me. If our demons cannot dance, neither can we.”

― Nikita Gill

uc.

▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. 98557f2f3b559cd5a239933c06cc6c9c
magie :
Délectable le quatrième temps d'ossikinesis, connaissance de l'anatomie quasi parfaite lorsqu'il doit en faire don à la précieuse, le savoir sur le bout des doigts lorsqu'ils s'essayent à mentir les éhontés ; Penchant certain pour les marionnettes.

▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. 8fd96b917d20af2196b5aa42c45c68fb

in a language so old that even the earth no longers remembers ; it sings

Na razrusha'ya -- I am not ruined.
E'ya razrushost -- I am ruination.

▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. VkGEeBRr_o
HRP
Je t'ai déjà tout dis sur didi au milieu de nos 457693 messages mais VRAIMENT CE BEBOU, CETTE PLUME, MA VIE. trop de feels

Vraiment je te hais de m'avoir hype là pour un énième compte... But i regret nothing. MAMA RAISED NO BITCH.

PACO'S GANG music music music

Parce que je ne le dirais jamais assez:

▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. Friends-chandler

Val's watching:
Invité
Anonymous
Invité
INRP
HRP
encore un personnage incroyable drama
l'as, le valet et la reine, ça souligne mille futures promesses d'engouement ça pray
Invité
Anonymous
Invité
INRP
HRP
j'suis déjà conquise par tant de complexité heart2
et par ce fc beaucoup trop parfait aussi jpp
non, alors, deux minutes, mais rhiat ? je dis tellement oui ?
et le triangle, le TRIANGLE, tellement hâte de le voir s'épanouir, je vais suivre ça avec attention et passion héhé
bienviendue par ici, plus que bienviendue même hmmm
Invité
Anonymous
Invité
INRP
HRP
Ptdrrrr vraiment j'adore, comment t'as développé l'Akelarre et tout, c'est top yeux heart j'adore le familier, ça lui va tellement bien PTDRRRR !! Trop hâte qu'il vienne foutre le feu à la maison de Reiji avec sa cousine heart2
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rolala vos trois merveilles vont envoyer du lourd drama
voilà donc l'un des visages que j'vais devoir daronner... call me tia hydra
dédicace dédicace

je kiffe comment la communauté hispanique est détaillée et tout, puis la plume, le perso en lui-même, mama
emotion
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olalalalala, cette plume drama
ce visage cute


tellement hâte de rp avec toi, et de faire ce trio d'enfer ! fire
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bababaaaaaaaaaaaaaaaah, mais c'te vitesse d'écriture j'suis shooketh - puis toujours aussi quali of course. drama  (bon, est ce que je savais que tout était déjà prêt oui ? moqueur moqueur  mais je me demandais qui était le troisième lascard héhéhéhmmm hmmm ).
trop contente de voir le trio infernal arriver si vite. red red  la réf à zugarramurdi elle fait toujours autant vibrer mon kokoro de spanish girl. heart2 heart2
puis trop contente que vous ayez trouvé votre luz. can't wait de stalker vos rp passionnels et chaotiques. tiensheart
Farouk Al Qassim
Farouk Al Qassim
coventus de dohva
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pseudo :
pomcrush
pronom irl :
elle
faceclaim :
ahmad kontar ; ava. by soeurdelune, img. by pomcrush
▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. O6qw
pronom rp :
il
coventus :
Vilain épervier, aux portes d’un monde qui ne lui ouvrira jamais les bras. Dohva comme divinité.
ideologie :
Radical, il déteste les humains et leur odeur nauséabonde. Naturellement informateur de son assemblée, il s'efforce de rester discret concernant son idéologie.
familier :
Jument arabe blanche, Zahra a la langue aiguisée. Farouk voudrait la voir disparaître, elle et ses médisances.
occupation :
Détective privé auprès de la Porte à côté, par défaut ou par choix, il ne sait plus vraiment.
coeur :
Célibataire et pansexuel, il ne ressent que très peu d’attirance émotionnelle.
magie :
Spécialiste de l’aerokinesis, on lui avait même prédit d’attendre le quatrième stade avant la trentaine. Mais le voilà touché par le néant, destin volé, identité dérobée. Réduit au deuxième stade, des années de travail sacrifié.
▬ (adán) i pretty much operate on adrenaline and ignorance. A4e4928e8707cc032fe7ff5ec6edec4a
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FELICITATIONS

TU ES VALIDé.e !

BIENVENUE PARMIS NOUS

 j’adore les tatouages sur les fesses droites mdrr ?
Je les adore +++ leur histoire de renouveau auprès de la communauté, j'ai hâte de lire ça  cutie  


Te voilà officiellement membre de la Communauté ! Bravo à toi, tu peux dorénavant arpenter les ruelles de la Communauté et rencontrer d'autres Sorcier.e.s.

Pour que ton aventure au sein de la Communauté se déroule parfaitement, voici quelques informations qui pourront t'intéresser :

▬ Pour créer des liens avec d'autres Sorcier.e.s nous t'invitons à poster ta fiche de lien et à consulter les fiches des autres Sorcier.e.s,

▬ Pour créer des pré-liens et des scénarios, tu peux te rendre dans la partie adoption,

▬ Pour trouver un.e partenaire de RP, nous te recommandons de consulter les sujets libres ou de faire appel à la loterie du RP !  Tu trouveras d'ailleurs des ressources intéressantes ici.

▬ Pour finir, si tu veux te détendre, n'hésites pas à rejoindre le flood et à participer à nos nombreux jeux.

Et voilà, bon jeu sur Maleficis Ambulare !

crédit; gif by darthvxdwr on Tumblr
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