▬ (malony) quand tu craches tes mots

— identité et caractère —

tw ; deuil, conflit père/fils,  homophobie

informations identité — Malony, ou plutôt Mal pour tous ceux qui te connaissent assez pour admettre que ce sobriquet te convient bien mieux. Le diable au corps, l'âme volatile, tu erres dans la vie, sans repère, sans attache. La melodie de ton nom charme autant que ton sourire et tu en joues, tu aimes qu'on te voit, qu'on te touche, sans aller plus loin.  Sinclair. Le nom du père exigeant et avide. Tu portais ce nom avec fierté autrefois. Tu l'admirais même plus que de raison ce père, dans son aura de réussite et d'éloquence. Jusqu'à ce que l'ombre de sa nouvelle vie ne vienne tout arracher, te laissant en arrière, te remplaçant par un autre qu'il juge meilleur que toi. naissance — Vingt-quatre ans depuis le 6 avril, tu es né aux Pays de Galles, malgré de nombreux voyages. origines — Françaises du côté paternel et espagnoles dans la famille maternelle, tu n'as pourtant que très peu entrevu les pays de tes ancêtres. coventus — Nyankhe, dans le rôle de Kaffa. occupation — Employé de service pendant les soirées mondaines, tu veilles à ce que tout le monde soit satisfait, usant de tes charmes pour hypnotiser les convives, détourner leur attention au besoin. Tu es également un voleur hors pair et Misam te confie divers larcins. statut civil — Libre et fuyant, tu crains de t'attacher, de perdre le contrôle, préférant de loin jouer de tes charmes, passer d'un corps à l'autre. Au risque de laisser ton coeur se fâner, épuisé de hurler pour se faire entendre ; réduit au silence depuis trop longtemps. Las que tu ignores son existence afin de laisser croire au reste du monde qu'il s'est endurci, il continuera à te jouer des tours, jusqu'à ce que la souffrance ne puisse plus être ignorée.  orientation sexuelle — Homosexuel. Tu as bien essayé au début, de courtiser ces jeunes femmes aux sourires charmants, afin de plaire à ton père. A ses yeux, ce n'était qu'une déception de plus, lui qui espérait au moins que tu ferais un père décent, au bras d'une jolie héritière. Il ne voyait en toi qu'un moyen de perpétuer le nom, la lignée à défaut de le rendre fier. Mais là encore, tu as échoué, lamentablement, creusant définitivement un fossé entre vous. N'ayant plus rien à perdre, surtout pas l'amour paternel, tu ne caches plus tes désirs pour la gente masculine, te plongeant dans un jeu de séduction interminable, comme si aucun corps, aucune âme ne pouvait étancher ta soif de plaisir.  familier — Khoda, panda roux. Il est adorable et ça t'agace. Cette douceur innocente qu'il dégage a le don d'attirer toutes les attentions et tu soupires, pour le plus grand plaisir de cette boule de poils aussi agaçante qu'attachante. Au fond, tu ne te sens complet que depuis qu'il est là. Tu n'es jamais seul grâce à sa présence envahissante, mais derrière ses airs d'ours en peluche, il est bien plus fourbe que toi, prêt à dégainer ses petits yeux tristes afin d'avoir tout ce qu'il veut. Exaspérant, vraiment ! magie — Fulgurokinésis et troisième temps. Ton charme est certainement ta meilleure arme, ton meilleur bouclier. Tu en uses à outrance, incapable de vivre sans briller, sans que les regards ne semblent apprécier ta présence. Pour autant, les apparences sont trompeuses et tu es loin d'être aussi charmant qu'il n'y parait. L'électricité grésille au bout de tes doigts et ton contrôle encore balbutiant du magnétisme et des technologies t'aident à commettre les vols et les casses pour lesquels tu es si habiles. Ta dextérité n'est plus à prouver et tes doigts si agiles pourraient dérober dans la poche de celui que tu regardes dans les yeux, un sourire charmeur vissé sur les lèvres.

caractère La vérité se perd au milieu de tes mensonges, tu t'oublies, tu t'effaces pour ne montrer que Mal, ton côté volatile, indomptable. Tu es de ceux qui ne veulent pas se dévoiler, qui restent en surface de peur de ce qui pourrait être découvert. Tu as des secrets, des blessures mal cicatrisées. Tu joues de tes charmes pour ne pas te lier, pas trop fort, pas trop profondément. Une danse perpétuelle dans laquelle tu t'épuises en plaisirs fugaces, éphémères. Jamais pleinement rassasié, tu aspires à plus que ce que tu ne t'autorises. Tu as peur de ne plus être admiré, de plus être désiré, si tu baisses ta gardes, si tu retires ton masque. Ton père t'a forgé dans une ambition sans limite, un besoin de richesse, de reconnaissance qui t'a hanté toute ton enfance. Et si tu as dû renoncer à exister à ses yeux, tu ne peux te résoudre à disparaître dans la foule, à ne pas être vu, à ne pas posséder toujours plus. Les limites se sont effacées, tu ne les vois plus. Enraciné dans ce rôle qui est devenu plus grand et plus lumineux que toi, tu es devenu cet électron libre, cette éclair aveuglant, instable.

— idéologie et rumeurs —

idéologie Conservateur, tu veux que les choses restent les mêmes, que le secret perdure, en harmonie avec les gouvernements humains. Tout fonctionne si bien à l'heure actuelle, tu ne vois aucunement l'intérêt de changer les choses, si ce n'est pour tout détruire et connaître un chaos sans précédent. Pourtant, après avoir autant voyagé parmi les humains, tu as fini par acquérir quelques pensées évolutionnistes. En effet, tu t'es senti si bien auprès de certains d'entre eux, au point d'avoir songé - lorsque ton père t'a rejeté pour la première fois au détriment de ton demi-frère - à partir vivre parmi eux. Mais la magie, l'ambition ont eu raison de ce rêve d'enfant et tu t'es détourné du monde des humains, gardant précieusement tes souvenirs.

rumeurs #1 ▬ A l'époque où tu essayais vainement de séduire quelques jeunes femmes de bonnes familles, afin de plaire à ton père, tu aurais - à cause de ton jeune âge - agi imprudemment. Depuis les rumeurs murmurent que tu aurais eu un enfant illégitime avec l'une de ces malheureuses conquêtes. #2 ▬ Tu as eu tellement d'amants que tu ne serais pas capable de te souvenir des noms de chacun d'eux. Il parait même que tu n'es pas toujours en état de le demander ou de t'en soucier. #3 ▬ Tu n'aurais jamais été amoureux. D'ailleurs, est-ce que tu as déjà aimé qui que ce soit d'autre que toi ? #4 ▬ Tu serais responsable de la mort de ta mère. Elle se serait en réalité suicidée, ne supportant pas sa vie avec ton père qu'elle aurait dû épouser parce qu'elle était enceinte. #5 ▬ Les voyages de ton père ne seraient en réalité qu'un prétexte à voler de pauvres gens qui vivent dans la misère et tu n'hésites pas à reproduire ce schéma ici. #6 ▬ Beau mais détestable, il ne faut pas s'enticher d'un mec comme toi au risque d'y laisser des plumes. #7 ▬ Ton père t'aurait renié parce que tu aurais commis un crime à l'étranger avant d'étouffer l'affaire. #8 ▬ Tu aurais été très malade et certains pensent que tu vas finir comme ta mère.

— chronologie et anecdotes —

chronologie
6 avril 1999 — Le sourire de ta mère, si lumineux, t'accueille dans ce monde et tu ne vois qu'elle et sa douceur sans pareille.
2003 à 2005 — Premies voyages en Inde, en Birmanie et au Sri lanka. Mais surtout la première rencontre avec Nouri (une gouvernante humaine, née en Inde) que tu surnommes déjà Noona. Ton père fait des affaires avec les humains, obsédé par leurs trésors et leurs richesses, en particulier lorsqu'il s'agit de pierres précieuses.
2007 — Ta mère tombe malade et s'éteint doucement sous tes yeux impuissants. Ton monde vacille lorsqu'elle ferme définitivement les yeux et tu attends son retour pendant des mois, ne pouvant imaginer un monde où elle n'existe pas.
2008 — Le coeur encore brisé, tu peines à te relever, mais ton père lui ne cesse d'avancer, comme si la perte de sa femme ne l'atteignait pas. Un jour, il ramène celle qu'il appelle "le second amour de sa vie" ainsi qu'un petit garçon, de 2 ans ton cadet. Il se plait à raconter que ce dernier est le fils qu'il a eu avec cette femme lors d'une aventure. Un fils illégitime, et pourtant, il pose sur lui ce regard qui t'était autrefois destiné : celui d'un père si fier de son héritier. Plus rien de ce que tu peux faire ne semble assez bien pour détrôner ce faux frère et qu'il te rende la place qui te revient de droit.
mars à août 2009 — Voyage en Australie, avec Nouri, embauchée comme gouvernante pour chacun de vos voyages. A ses yeux, tu es toujours le seul et l'unique, et en elle, tu retrouves une seconde mère, là où ta belle-mère n'est toujours qu'une étrangère.
janvier à septembre 2011 — Voyages en Afrique, toujours pour les affaires de ton père et son trafic de pierres précieuses. Tu es content de retrouver Nouri avec laquelle tu restes en contact par courrier lorsque vous êtes séparés.
juin à octobre 2012 — Voyages en Amérique, du canada jusqu'au Brésil.
février à mai & d'août à décembre 2013 — Voyages en Asie. Tes derniers voyages avec ton père, qui te laissera ensuite aux pays de galles pour tes études.
2014 — Tu rejoins l'Institut après avoir participé à la cérémonie de l'Union, afin d'y étudier la magie.
2019 — Khoda est lié à toi et te libère de cette solitude qui te ronge depuis la mort de ta mère. Tu lui parles beaucoup de Nouri, mais l'inverse est impossible. Alors tu fais croire à cette dernière que Khoda est un animal de compagnie. Tu rejoins ton coventus en tant qu'apprenti.

aller plus loin:

anecdotes Noona aka Nouri. Elle est ta famille, tout ce qu'il te reste. Personne ne te connait mieux qu'elle. Personne ne sait ce qui se cache derrière ce charme incandescent. Le véritable Malony que tu ne montres qu'à celle qui t'a bercé de son amour alors que tu perdais ta mère. Elle est, sans aucun doute, la personne qui t'est la plus chère. Sans elle, tu n'aurais plus de racine, plus d'ancre pour t'amarrer et ne pas partir à la dérive et te perdre définitivement. Tu ne manques jamais l'occasion de lui envoyer une lettre, à coeur ouvert, et elle fait de même. Rien ne te manque plus que son sourire bienveillant et la chaleur de ses bras. — polyglotte. Tu parles 5 langues, avec une aisance presque naturelle. Et ce don pour assimiler les dialectes lors de tes voyages t'a permis de vivre parmi les humains, comme si tu étais chez toi.  — voleur. Habiles de tes mains, tu voles aisément sous l'oeil distrait de tes victimes, un sourire, un gestes audacieux suffisent à les troubler, à tromper leur méfiance.  — mensonge. Ils sont comme l'air que tu respires, aussi fluides, aussi naturels. Tu ne sais plus vraiment distinguer la vérité, elle t'échappe, elle t'effraie. Jusqu'où pourras-tu aller pour te noyer dans ces mirages ?   — abandon. Après la mort de ta mère, tu n'aurais jamais cru ressentir à nouveau un tel déchirement, celui d'un enfant qui est abandonné, qui perd ce lien si fort, si unique, avec son parent. Mais ton père s'est alors détourné de toi, prenant sa maîtresse pour épouse et ton prétendu demi-frère pour héritier, comme si tu n'avais jamais existé, comme si tu n'étais qu'une erreur. Il ne se fait pas prier pour dire ce qu'il pense de toi et ainsi exprimer sa déception immense. Tu n'es plus rien, comme si ton n'avait plus la moindre valeur. Mais au fond, sous ton orgueil blessé, c'est le coeur d'un enfant qui s'est brisé.